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Géopolitique, évolution d'un monde multipolaire. Poutine, Trump, Xi Jinping, Narendra Modi, Hassan Rohani et l’Europe…. Ce qui à changé. "II faut dormir comme le lion sans fermer les yeux" Cardinal de Richelieu. Maximes d'État (1623). Blog d'Olivier d'Auzon


Poutine tient sa revanche en Syrie

Publié par Olivier d'Auzon sur 17 Mars 2018, 19:06pm

Catégories : #La revanche de Poutine, #Syrie, #Olivier d'Auzon

Présentation de l'éditeur Erik Bonnier

un livre  rare sur la stratégie de Poutine 
des chroniques aiguisées en géopolitique 

Sur l'échiquier géopolitique mondial, Vladimir Poutine est un maître. C'est est un pragmatique. Il s'adapte aux circonstances, aux forces et aux faiblesses de ses adversaires. 

L'essoufflement des forces armées du régime de Bachar al-Assad conduit la Russie à intervenir en Syrie en septembre 2015. Cette intervention permet en outre à la Russie d'oublier pour le moment l'épisode ukrainien. 

La Syrie, est le seul allié de la Russie aujourd'hui au Moyen-Orient, et c'est assurément l'occasion pour Moscou de jouer un rôle de premier plan alors que Washington et leurs alliés sont contraints, par leurs alliances avec Ankara et Ryad, à adopter un profil bas. 

La Russie dispose d'une liberté d'action beaucoup plus importante que les États-Unis et n'hésite pas, outre l'EI, à frapper Jabhat al-Nosra et Ahrar al-Sham. 

Moscou n'a aucun intérêt au retour de djihadistes caucasiens, hier nationalistes, comme les Tchétchènes qui désormais combattent sous la bannière de l'islamisme le plus radical. Mais dans ce contexte, la carte kurde des Russes est autrement plus mortelle que la carte tchétchène des Turcs. 

Vladimir Poutine fait un retour international fracassant au Proche-Orient. L'intervention russe a bel et bien changé les rapports de force qui s'exercent en Syrie et dont la portée est très largement régionale. 

En politique, il importe de savoir qui est l'adversaire principal. Or les buts poursuivis par nos alliés régionaux majeurs, à savoir la Turquie et l'Arabie saoudite, sont opposés à ceux de l'Europe. 

Le conflit en Syrie est dominé par l'antagonisme entre sunnites et chiites, et ces deux courants rivaux sont condamnés à s'entendre demain.

 
Biographie de l'auteur
Olivier d'Auzon est consultant international auprès de l'Union européenne et de la Banque mondiale.
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